Certaines formes de pollution de l'air, résultant d'activités humaines, menacent de modifier sensiblement les climats, dans le sens d'un réchauffement global. Si ce phénomène est brutal, il pourrait entraîner des dommages importants, tant pour les écosystèmes de notre environnement naturel que pour l'humanité : élévation du niveau des mers, accentuation des "événements climatiques extrêmes" (sécheresses, inondations, cyclones, etc.), déstabilisation des forêts, menaces sur les ressources d'eau douce, difficultés agricoles, désertification, réduction de la biodiversité, extension des maladies tropicales par exemple. C'est en accentuant l'effet de serre que des gaz polluants peuvent modifier les climats. Cet effet de serre est un phénomène naturel par lequel l'atmosphère de la Terre maintient constamment à la surface de notre planète une température moyenne plus élevée ; en effet, l'atmosphère est largement transparente pour les rayons solaires, mais elle retient la chaleur émise par la Terre chauffée par le Soleil. Cette capacité, l'atmosphère, composée principalement d'azote, d'oxygène et de gaz rares (argon et autres), la doit à la présence de vapeur d'eau, de dioxyde de carbone et de méthane, en très faibles proportions. Ce sont ces proportions que les activités humaines modifient aujourd'hui.
Les conséquences possibles de l'effet de serre
Le réchauffement de la planète pourrait avoir des conséquences importantes. La fonte d'une partie des glaces polaires et le réchauffement des océans pourraient entraîner une élévation du niveau des mers, que les hypothèses moyennes évaluent à 50 cm, menaçant 92 millions de personnes vivant dans les zones côtières. Selon certaines hypothèses, une perte de terres de 6% pour les PAYS-BAS, de 17% pour le BANGLADESH serait à prévoir.
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En FRANCE, certaines régions côtières seraient affectées, notamment les espaces deltaïques (delta du Rhône). Par ailleurs, les risques de disette alimentaire et de famine peuvent s'accroître dans certaines régions de la planète : Asie du Sud, de l'Est, régions tropicales d'Amérique Latine. Les vagues de chaleur seront plus intenses et plus longues : on prévoit donc un accroissement consécutif des maladies cardio-vasculaires; indirectement, un certain nombre de maladies se transmettront plus facilement (paludisme, dengue, fièvre jaune, encéphalites). En outre, une augmentation est à prévoir dans la fréquence et la durée des grandes crues et des grandes sécheresses. En France, en cas d'augmentation de 2% de la température moyenne, les précipitations d'hiver augmenteraient de 20%, les précipitations d'été diminueraient de 15%.
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Jean Latour 2001 |
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