Monolithe

2001 l'Odyssée de l'espace

(1968)



Titre original : 2001 A Space Odyssey (1968) Royaume-uni, Science-fiction, couleurs, 70mm (Cinerama), 139 minutes.
Academy award nominations (=nominations pour les Oscars) : meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleurs décors.
Récompense : Oscar des meilleurs effets spéciaux. Budget: 10,5 millions de dollars



Synopsis :


L'aube de l'humanite

A l'aube de l'humanité, dans une vallée d'Afrique, une tribu de singes découvre un étrange monolithe noir. Après un léger contact avec l'objet, les singes s'éveillent à l'intelligence...
Kubrick nous offre ici la plus belle ellipse temporelle de toute l'histoire du cinéma...

Quatre millions d'années plus tard, le même monolithe est découvert enfoui dans le sol lunaire ! Il est certain qu'il a été dissimulé là par une intelligence extraterrestre, et non à la suite d'un mouvement géologique. Les responsables de cette découverte entourent leur trouvaille du plus grand secret, et font courir le bruit qu'une épidémie s'est declarée sur la base américaine installée sur la Lune.

Dix huit mois plus tard, un vaisseau d'exploration spatiale, le Discovery, est envoyé vers Jupiter. A son bord, un super-ordinateur, merveille d'intelligence artificielle : Karl (Hal dans la version originale). Parmi l'équipage, seulement deux personnes sont éveillées. Les autres, des savants, ont été embarquées à bord dans un état de sommeil artificiel contrôlé par le super-ordinateur. Les spationautes ne connaissent pas le but exact de leur mission, et petit à petit, Karl adopte une attitude étrange : il simule une fausse panne dans un module essentiel du vaisseau. Les deux spationautes s'inquiètent de l'attitude de Karl et décident de le mettre hors-service après avoir remplacé le module censé être défaillant. Ils prennent contact avec la base terrestre qui confirme l'hypothèse d'une erreur due à Karl, ce qui remet e n question sa soit-disante "super intelligence", et le fait qu'il lui est impossible de commettre la moindre erreur.

Mais Karl empêche les spationautes, sortis à l'extérieur de Discovery de rentrer à bord du vaisseau. David Bowman (Keir Dullea) doit abandonner le corps de son ami dans l'espace. Bowman parvient à réintégrer Discovery, mais se voit désormais obligé de déconnecter Karl, devenu trop dangereux pour la suite de la mission !

Bowman apprend alors que le but réel de leur mission était de se diriger vers Jupiter pour identifier le point d'éemission de signaux qui convergaient vers le monolithe enfoui dans le sol lunaire. Stupéfait, Bowman ne sait plus quoi penser, seul, perdu au milieu de l'infini. A ce moment là, Discovery s'approche d'un monolithe, similaire à celui découvert sur la lune, et qui flotte dans l'espace.

Commence alors l'exploration d'un délire spatio-temporel dans lequel Bowman va être englouti, puis parvenu à son terme mystérieux, se morfondre en un raccourci étrange de la vie humaine.Bowman.

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Scénario:



Voici le scénario original de 2001.
Il est intéressant de comparer la version définitive projetée sur les écrans à celle du projet initial : certaines scènes disparaissent, des personnages sont eclipsés, ou au contraire mis en avant...

Vous pouvez accéder au scénario par un simple clic de votre souris :
Scénario de 2001


2010:

2001 l'Odyssée de l'espace a connu une suite : 2010 également adaptée d'un livre de A.C. Clarke, mais réalisée par Peter Hyams...
(Je ne vous cache pas que cela n'a plus rien à voir avec le film de Kubrick, et que la qualité cinématographique de cette "suite" est bien inférieure ! )

Titre:

Kubrick a adapté l'oeuvre de Clark La Sentinelle, initialement une nouvelle très courte, en changeant le titre en 2001 L'Odyssée de l'espace. Clarke a ensuite publié un livre tiré du scénario du film, mais le livre original propose de nombreux points de divergence avec le scénario : notamment le fait que Bowman revienne sur terre après un holocauste nucléaire, et qu'il soit doué de pouvoirs surhumains...

(Je vous conseille de lire La Sentinelle, texte original, et non pas la novélisation du scénario).

Musique :


Pour illustrer la bande-son de son film Kubrick, a choisi de la musique classique, et non la moindre, puisqu'on retrouve Le Beau Danube Bleu en fond sonore d'un ballet spatial entre une navette et la station relais, une scène devenue un morceau d'anthologie cinématographique.
Ou encore Ainsi Parlait Zarathoustra, de Richard Strauss, durant le générique et à chaque apparition du monolithe.

Consultez le dépliant distribué en salle par la Metro Goldwin Mayer lors de la sortie du film. Avec un extrait d'un article paru dans Newsday le 4 juin 1968 : Cliquez ici.

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